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Bienvenue chez les Doudoux
1 avril 2008

¡DIVA la revolución!

Et bien ca y est, j’ai sauté le pas, je fais maintenant partie des femmes DIVA!

Kesako? Il s’agit des utilisatrices de la coupe menstruelle – ici normalement, les hommes devraient se désintéresser du sujet ou se faire discrets.

Je ne vous apprend rien en vous disant que chaque mois, nous les femmes, devons « subir » ces quelques jours plus ou moins pénibles que sont les menstruations. Qu’importe notre sentiment sur la question, il nous faut trouver une solution pour continuer à vivre normalement tout en évitant les désagréments que ces pertes occasionnent.

Or, avez-vous pensé au nombre incalculable de déchets qu’une seule femme produit durant toute sa vie fertile? On estime que chaque femme utilise entre 10 000 et 15 000 serviettes (ou tampons ou les deux) en une seule vie.  Faites le calcul à partir de votre propre consommation... et ensuite faites des projections à l'échelle de votre famille, de votre communauté, de votre province, de votre pays, du continent! L'impact écologique de cette consommation donne tout simplement le tournis - rien de comparable avec les couches de bébé. L'article de Raffa, Rien que pour les filles fait très bien le tour de la question.

Quelques faits :

• Les déchets de protections féminines posent un problème insoluble, la plupart des serviettes et tampons ne se dégradant pas avant 500 ans.

• L’industrie de la fabrication de protection féminine est très polluante (savez-vous de quoi sont faites celles qui sont dans votre armoire de salle de bains?)

• Outre les protections elles-mêmes, il faut tenir compte de leur emballage plastique individuel, de la boîte qui les contient, des applicateurs en carton ou en plastique, etc. Et, qui d’entre nous recycle ces applicateurs?

• Les tampons et applicateurs sont jetés dans les toilettes – les égoûts n’ont pas été conçus pour cela, encore moins les fosses sceptiques ou toilettes de fortune. Tous ces déchets aboutissent souvent dans les rivières et océans et nuisent à l’équilibre de la vie aquatique.

Bref... que faire ? Non, je ne vous recommenderai pas de passer aux serviettes en tissu, bien qu’apparemment les derniers modèles soient très performants! L’impression de revenir aux temps de nos grand-mères est un puissant frein. Et puis le lavage, ce n’est pas si écolo finalement...

Non, la véritable révolution se nomme coupe menstruelle. Il s’agit d’un petit récipient en forme de cone, fabriqué en sillicone très souple et qu’on place dans la partie inférieure du vagin afin de recueillir le sang. On vide régulièrement et le tour est joué !

Bon j’avoue, la première fois que j’ai lu là-dessus, ma réaction a été.... «Ouach ! Il faut vraiment vouloir, c’est trop poussé le bouchon pour moi!» Et puis, comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’ai fini par me laisser tenter devant les commentaires dithyrambiques des pratiquantes. Et me voilà conquise ! Que n’eusse-je su plus tôt... Une fois le tour de main pris, c’est franchement génial ! On ne la sent pas, aucune perte, on peut la garder jusqu’à 8 heures d’affilée (et plus la nuit), faire du sport, se baigner, on l’oublie, c’est dire!

Pour la petite histoire, il semblerait que l’invention date de 1930 !!!!! Aucun succès à l’époque, sans doute les mentalités n’étaient-elles pas prêtes. Il revient aux Finlandais d’avoir relancer l’idée, avec la Lunette, apparemment une des premières et des plus vendues en Europe. La Mooncup, fabriquée au Royaume-Uni se targue aussi d'être la première... Qu’importe, la DivaCup, canadienne celle-ci (si si made in Canada !!!!) est bien troisième, loin devant les Américains avec leur Keeper (avec un nom de Moon Cup copié aux Anglais, no comment.... ils sont vraiment en déclin!).

Pour en savoir plus, allez voir les sites des fabricants mais surtout le blog d’une Suissesse qui a fait, photos à l’appui, un comparatif très complet. Sachez aussi qu’il existe plusieurs tailles et diverse techniques d'utilisation.

Il y a bien sûr l'argument économique, parfois secondaire, mais il peut achever d'en convaincre certaines. Sachant qu'une boite de 40 tampons coûte au bas mot 6$, votre protection vous coûte au moins 50$ par année. Raisonnable somme toute.... mais la coupe menstruelle ne coûte que 40$ et est utilisable au moins...... 10 ans!

Sur ce, je vous laisse y réfléchir... mais si vous êtes tentée, vous trouverez les distributeurs sur les sites des fabricants. Je ne peux cependant que vous encourager à acheter canadien, si vous habitez au Canada cela s'entend! A Ottawa, on la trouve chez Le Grain de Blé sur Main Street.

A bon entendeuse, salut!


¡Listo, me decidí, ahora formo parte de las mujeres DIVA!

¿Ma che cazzo dici? Se trata de utilizadoras de la copa menstrual - aquí normalmente, los hombres deberían desinteresarse del sujeto o hacerse discretos.

No les enseño nada diciéndoles que cada mes, las mujeres, debemos "soportar" esos determinados días más o menos pesados que son las menstruaciones. Qué importa nuestro sentimiento sobre el tema, debemos encontrar una solución para seguir viviendo normalmente evitando los disgustos que estas pérdidas ocasionan.

¿Ahora, han pensado en el número incalculable de desechos de artículos de higiene femenina que una sola mujer produce durante toda su vida fértil? Se considera que cada mujer utiliza entre 10 000 y 15 000 artículos de higiene femenina (compresas o tampones desechables o los dos) en una sola vida. ¡Hagan el cálculo a partir de su propio consumo y luego hagan proyecciones a la escala de su familia, su ciudad, su provincia, su país, el continente! El impacto ecológico de este consumo simplemente marea - nada comparable con los pañales para bebé. El artículo de Raffa, “Sólo para las chicas” trata muy bien de la cuestión (desafortunadamente, esta referencia es disponible únicamente en francés).

• Los desechos de artículos de higiene femenina plantean un problema insoluble, la inmensa mayoría de las compresas desechables y los tampones no se degradan antes de 500 años.

• La industria de la fabricación de artículos de higiene femenina es muy contaminante (¿saben de qué son hechas las que están en el armario de sus cuartos de baño?)

• Además de los artículos mismos, hay que tener en cuenta su embalaje plástico individual, la caja que los contiene, los aplicadores de cartón o plásticos, etc. ¿Y, quién de nosotras recicla estos aplicadores?

• Los tampones y los aplicadores son tirados en el inodoro – las cañerías no han sido concebidas para esto, todavía menos los pozos sépticos o los inodoros de campaña. Todos estos desechos a menudo acaban en los ríos y océanos y perjudican el equilibrio de la vida acuática.

¿Entonces… que hacer? ¡No, no les voy ha recomendar de pasar a las compresas en algodón, por más que los últimos modelos sean, según dicen, muy eficaces! Pero la impresión de volver a los tiempos de nuestras abuelas es un freno poderoso. Sin hablar del lavado; esto finalmente no es tan ecológico...

No, la revolución verdadera se llama copa menstrual. Se trata de un pequeño recipiente en forma de cono, fabricado en silicona muy flexible y qué se coloca en la parte baja de la vagina con el fin de recoger la sangre. ¡Se vacía regularmente y la jugada está hecha!

Bueno, reconozco que la primera vez que leí sobre este sujeto, mi reacción fue.... "¡Ouach! ¡Verdaderamente hay que querer, es demasiado empujado el corcho para mí!" Y luego, como hay sólo los imbéciles que no cambian de opinión, acabé dejándome convencer delante de los comentarios ditirámbicos de las practicantes. ¡Y ahora; estoy convencida! Si lo hubiese sabido antes... ¡Una vez que le se toma la mano, es francamente genial! ¡No se siente, ninguna pérdida, se puede guardarlo hasta 8 horas (y más por la noche), practicar deportes, bañarse, y casi se lo olvida, es decir!

¡Lado historia, parece ser que la invención data de 1930! Ningún éxito en la época, sin duda las mentalidades no estaban listas. Los finlandeses relanzaron la idea con el modelo “Lunette” (Copa de Luna), aparentemente una de las primeras y de las más vendidas en Europa. “Mooncup” (Copa de Luna, con informacion en espanol), fabricado en el Reino Unido se jacta también de ser la primera en el mercado... ¡Qué importe, DivaCup (Copa Diva, tambien disponible en espanol), es canadiense (¡si, si, hecha in Canadá!) y tercera, lejos delante de los estadounidenses con su Keeper (¡con un nombre de Moon Cup copiado a los Ingleses, sin comentario… verdaderamente están en decadencia!).

Para saber más sobre el sujeto, vayan a ver los sitios de los fabricantes, pero sobre todo el blog de una Suiza que hizo, con fotos, un comparativo muy completo - en frances y aleman. Sepan también qué existen varias tallas y diversas técnicas de utilización. Vayan también a ver en Wikipedia un articulo en español muy interesante sobre el sujeto.

Hay por supuesto un argumento económico, a veces secundario, pero puede terminar de convencer algunas. Sabiendo que una caja de 40 tapones cuesta alrededor de 6 dólares, su protección le cuesta por lo menos 50 dólares al año. ¡Razonable en resumidas cuentas pero la copa menstrual cuesta sólo 40 dólares y es utilizable por lo menos... 10 años!

Las dejo reflexionar sobre el sujeto… pero si están tentadas, encontrarán a los distribuidores en su país sobre los sitios de los fabricantes. ¡Solo puedo, sin embargo, animarlas a comprar el modelo canadiense, si usted vive en Canadá; por supuesto! En Ottawa, se consigue en Le Grain de Blé (El Grano de Trigo) sobre la calle Main.

Esto dicho, adios!

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